Les représentants d’admission de 20 universités publiques et privées américaines ont rencontré, dimanche au Palais de la culture, des centaines d’étudiants algériens désireux d’entamer ou de poursuivre leur cursus dans un campus américain. Ce Salon dédié à l’éducation aux Etas-Unis a démontré qu’il existe des possibilités pour étudier dans de prestigieuses institutions sans pour autant se ruiner
Des dizaines de représentants d’universités américaines se sont réunies dimanche au Palais de la culture, autour d’une journée d’information sur les études aux Etats-Unis.
Cette journée a accueilli des lycéens, des étudiants et leurs familles, afin de consulter les programmes, les conditions d’admission et les modalités. Arkansas Tech University, DePaul University, Georgetown University in Qatar, Kansas State University, Kent State University, New York University, Abu Dhabi, Northern Illinois University, Savanah College of Art and Design (SCAD), Siena College, Shoreline Community College, St. Cloud State University…sont autant d’universités présentes lors de cet événement unique.
Pour Malia, étudiante en biologie, le déplacement pour Alger s’est fait spontanément «Je suis arrivée d’Oran ce matin, après avoir vu l’événement sur les réseaux sociaux. Je ne me voyais pas rater une telle occasion. J’ai toujours voulu poursuivre mes études dans un pays anglophone», raconte-t-elle, enthousiaste «Pour ma part, la langue n’est pas un obstacle, partir faire des études et revenir avec des compétences est un plus dans ma carrière», assure-t-elle. Les représentants d’admission des universités publiques et privées américaines ont rencontré les étudiants intéressés, en leur fournissant des informations sur leurs programmes d’études et leurs exigences d’inscription.
Priorité
Le Palais de la culture avait du mal à contenir les candidats potentiels pour étudier aux Etats-Unis. Ils étaient nombreux à défiler et à consulter les représentants, tout aussi heureux de rencontrer des étudiants algériens. «Je regrette que le Salon soit organisé sur une seule journée. J’ai des dizaines de questions qui me viennent à l’esprit, mais je n’aurai pas le temps», regrette Rachid, candidat au bac, qui a fait le déplacement avec sa mère afin de connaître le coût et les conditions d’hébergement dans les universités basées à New York «Il faut absolument que j’obtienne mon bac cette année, ça m’encourage d’étudier dans un campus américain. Je m’intéresse aux sciences sociales et économiques…Je ne sais pas encore ce qui serait le plus approprié pour mon profil, dit-il. Je pense qu’il est important de connaître les détails. C’est encourageant, car le système américain en matière d’études est flexible, en comparaison aux universités européennes, par exemple», explique Rachid, en ajoutant que ses parents sont prêts à financer ses études.
«C’est une priorité pour mes parents, parce que mon père a étudié l’architecture aux États-Unis». Pour certains, les études aux USA riment souvent avec coût exorbitant. Cette initiative a démontré qu’il existait des possibilités pour les étudiants algériens. «C’est une chance pour nous étudiants, puisqu’il est possible de s’ouvrir à d’autres systèmes éducatifs et de privilégier d’autres programmes d’enseignement», affirme Nacéra Merbah,enseignante et membre d’une association éducative. «Je pense que le système des pays européens s’essouffle. Il est temps de s’ouvrir à autre chose. Je me renseigne auprès des représentants américains pour informer mes étudiants qui n’ont pas pu se déplacer», dit-elle.
Choix
Bien que les universités américaines soient les plus réputées dans le monde, le choix presque instinctif des étudiants algériens n’a pas été toujours d’aller vers les universités anglophones. D’ailleurs, seulement 300 Algériens étudient actuellement aux Etats-Unis «Les facultés européennes, spécialement françaises, sont le choix premier des étudiants algériens. Ceci s’explique souvent par le fait que la langue française soit très présente chez nous, il y a un lien fort», explique Nacéra Merbah «On constate une nouvelle tendance d’aller vers les universités anglophones, même si ça demeure timide comme adhésion. Au Moyen-Orient, les universités américaines attirent beaucoup, il y a quelques Algériens à l’université américaine de Beyrouth, pour ne citer que cet établissement réputé», observe-t-elle.
Pour Ana Escrogima, chargée des affaires publiques à l’ambassade des Etats-Unis, à Alger, ce Salon est surtout une occasion pour rapprocher étudiants algériens et universités américaines «Nous voudrions lancer un message pour dire aux étudiants algériens qu’il n’y a pas que MIT et Harvard aux Etats-Unis. Il existe des dizaines d’universités prestigieuses qui pourraient répondre aux attentes des étudiants algériens». Par ailleurs, Ana Escrogima affirme qu’il y a un grand intérêt de la part des Algériens pour la langue anglaise «Nous sommes là pour accompagner et encourager à travers le programme d’échange qui cible les lycéens et les universitaires. Nous avons également une conseillère permanente au sein de l’ambassade qui répond à toutes les questions», précise-t-elle.
Subventions
«Nous avons, par ailleurs, organisé des ateliers dans la même journée pour parler des détails de l’inscription, de comment financer les études et saisir toutes les opportunités en termes de bourses et de subventions», affirme Ana Escrogima, en précisant qu’il y a eu une forte participation «Des étudiants sont venus de Blida, de Ouargla, d’Oran, de Constantine, etc. Ceci démontre que c’était une bonne initiative à refaire, nous l’espérons. Les représentants américains des universités étaient très impressionnés par les étudiants. D’abord par leur niveau en anglais, et par leur intérêt croissant pour les études aux Etats-Unis. Nous espérons continuer ainsi pour faciliter le contact entre les étudiants algériens et les universités américaines» conclut-elle.
Pour rappel, les trois ateliers organisés lors de ce Salon dédié à l’éducation aux USA, étaient l’opportunité de donner des conseils sur le processus d’inscription aux institutions américaines, la réussite aux tests TOEFL et IELTS et le financement des études. Afin d’appuyer le plaidoyer des représentants des universités américaines, des étudiants algériens ayant bénéficié de programmes de subventions étaient présents pour rendre compte de leur expérience. Il faut savoir que la conseillère permanente à l’ambassade des Etats-Unis à Alger, est chargée de fournir des informations soit pour un court séjour linguistique, pour apprendre la langue anglaise ou un séjour plus long, n’hésitez pas à contacter l’ambassade à travers les réseaux sociaux ou leur site internet pour avoir plus d’informations.
ElWatan 26 Avril 2017
Pour plus d’informations visitez le site
https://educationusa.state.gov/
Classement Shanghai Ranking
Les établissements américains au sommet du podium
Le classement des 500 meilleures universités du monde, publié par le cabinet Shanghai Ranking Consultancy en 2016, a fait la part belle aux établissements américains. Les trois premières places du podium sont d’ailleurs occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième, comme l’an dernier, suivie de Berkeley (+1 place). Première non américaine, l’université britannique Cambridge arrive en 4e position, soit une place de mieux qu’en 2015. On trouve ensuite les américaines MIT (5e), qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l’an dernier). Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans Science et Nature.
Le classement des 500 meilleures universités du monde, publié par le cabinet Shanghai Ranking Consultancy en 2016, a fait la part belle aux établissements américains. Les trois premières places du podium sont d’ailleurs occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième, comme l’an dernier, suivie de Berkeley (+1 place). Première non américaine, l’université britannique Cambridge arrive en 4e position, soit une place de mieux qu’en 2015. On trouve ensuite les américaines MIT (5e), qui descend de deux places, et Princeton (6e comme l’an dernier). Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans Science et Nature.
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